Impossible de débuter le week-end de Pâques sans préparer le petit mot de remerciements que je dois envoyer depuis si longtemps à Derib, qui a eu la gentillesse de me dédicacer un de ses merveilleux recueils. J’espère que les voies postales ne seront pas impénétrables en Suisse. ❤️
“Dessiner Encore” est une lecture indispensable pour comprendre le cheminement de personnes victimes de chocs post traumatiques (dans le sens psychiatrique du terme). Dans le cas de Coco, on peut parler d’un véritable traumatisme de guerre. Quel gouffre et quelle force. Incroyable qu’elle ait réussi à surmonter tout cet ouragan psychique, qui envahit et use le cerveau phobique jusqu’à l’étouffement, afin d’accompagner ses confrères dans l’élaboration du “journal des survivants”. Une semaine, seulement, près la tuerie de Charlie Hebdo . Un premier pas – et quel pas – d’un long processus vers le retour à une vie plus tout à fait comme avant. Heureusement, le dessin est là pour soigner dans l’espoir, un jour peut être, de guérir.
Après une période de pause, j’entreprends la seconde partie de mon projet BD “Vide!”
Synopsis: suite à un événement de vie, le personnage principal se retrouve plongée dans les fondements de son identité pour se reconstruire.
Le premier tome présentait les effets systémiques du harcèlement scolaire sur le développement personnel. Le second tome décortiquera les mécanismes de la manipulation, du phénomène du cyberharcèlement et l’enfermement vers les violences conjugales. Récit à la fois plus adulte et tout aussi sincère, Vide! La zone grise du consentement aborde également les perspectives de reconstruction: au travers des protocoles de soin, mais aussi, des interactions sociales, dévoilant les facettes d’une nature humaine plus responsable et bienveillante.
Au delà de sa fonction cathartique, Vide! s’adresse principalement à des adolescents, jeunes adultes, parents, chercheurs, associations et enseignants, désirant s’informer sur ces sujets pour mieux les prévenir.
Les feuillets sont publiés en moyenne 1 fois par semaine.
*Cette histoire est une fiction inspirée de faits réels. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne seraient que fortuites.
Comme beaucoup de citoyens anonymes, il m’est apparu nécessaire de soutenir le corps enseignant et la liberté d’expression après le tragique assassinat de Samuel Paty. Je me suis rendue au rassemblement du 18 octobre, tenu sur la Place de la République. Voici l’illustration que j’ai pu encrer. La mise en couleur arrive bientôt.
Dans la continuité de ce rassemblement, j’ai participé aux deux premières manifestations contre la Loi Sécurité Globale afin d’alerter le Gouvernement sur les risques juridiques et institutionnels par rapport aux interprétations trop larges suscitées par les textes de lois du projet en cours d’examen. Si la Loi Sécurité Globale apporte plus de clarté administrative pour renforcer l’efficacité et les moyens opérationnels des différentes organisations policières, qu’il apparait normal d’adapter les dispositifs face aux enjeux du digital et de renforcer la protection des forces de l’ordre dans cet environnement, ces actions ne peuvent pas aller à l’encontre des libertés fondamentales. Il est normal que de tels sujets suscitent des débats, surtout pour légiférer un environnement numérique où tout est à construire. Le fameux équilibre entre la Liberté et la Sécurité.
C’est dans cette optique que je me suis rendue au Trocadéro et à la Marche des Libertés. Ci-dessous, vous trouverez le crayonné effectué Place du Trocadéro. L’encrage sera réalisé ultérieurement.
J’ai pris beaucoup de plaisir à plonger au cœur de l’actualité pour dessiner ces événements marquants. Une expérience à renouveler, à coup sûre, dans d’autres circonstances.